Ce n’était pas une histoire qui vient de juste maintenant, parce que c’était déjà depuis longtemps que j’aimais les endroits clos, les vêtements qui me serrent, et même m’accrocher à un arbre en me servant de la corde à linge que j’ai découpée. C’était quand j’étais adolescente, hein. C’était déjà depuis ce temps-là que j’aimais beaucoup me torturer.
J’achetais en ligne de gros élastiques que j’attachais sur mon torse pour compresser mes seins, mes fesses, et tout. Je restais comme ça dans ma chambre pendant des heures. Même moi, je ne réalisais pas pourquoi j’étais comme ça, mais c’était un plaisir pour moi, même si c’était douloureux. Plus tard, j’ai arrêté du jour au lendemain sans vraiment savoir pourquoi, mais c’était quand même probablement le Shibari qui était en moi qui sortait dans ces périodes-là.
Mais ce qui a ravivé cette flamme, c’était quand j’ai surfé sur internet pour regarder des vidéos pornographiques. Il y avait sur un site XXXhub des gens qui pratiquaient le genre d’attachement et de compression de corps qu’ils faisaient entre partenaires sexuels en se servant de cordes bien solides. J’étais intéressée, et plus tard, je me suis inscrite sur un site de vidéo live sur LiveJasmin pour voir les couples qui faisaient ça. J’avais envie d’en faire autant, mais il fallait plusieurs équipements et un partenaire pour pouvoir le faire, et ce n’était pas joué.
C’était une journée du 1er novembre, lorsqu’on s’était ramenés tous chez un ami à nous de la fac et qu’il avait soi-disant une chambre de jeu que ses parents lui avaient interdit d’aller. On était tous curieux de savoir ce qu’il y avait à l’intérieur, et même que ses parents avaient la clé.
Pas moyen d’y rentrer. Un de nous avait dit qu’il pouvait l’ouvrir incognito sans trace et qu’il pouvait nous faire entrer. On était 5 amis à ce moment-là, soit 2 filles et 3 garçons. Une fois la porte ouverte, à mon grand étonnement, que d’équipement il y avait dans la chambre de jeu !
Oulala, c’était vraiment un choc pour moi parce qu’étant novice dans le BDSM, j’étais à la fois surprise et aussi un peu étonnée de savoir pourquoi il y avait tant d’équipement de tortures dans la chambre. Michel, le plus vieux d’entre nous, disait qu’il avait vu ça dans les films de cul et qu’il rêvait d’une chambre comme ça. Je lui ai dit que j’étais aussi intéressée et comment faire ? Tout le monde alors était d’accord sur pourquoi on n’essaierait pas une orgie là-dedans en buvant et en fumant des joints ?
On était tous d’accord, et c’était moi la première à monter sur la croix ! Ensuite, les 3 garçons me baisaient à tour de rôle. Mais je sentais que ce n’était pas encore ça que j’attendais. Puis, je ne sais pas par quel miracle, ils ont tous décidé de me suspendre par la corde au milieu de la pièce.
C’était là que je commençais à me faire plaisir, et c’était de l’extase pour moi. Du coup, moi et Michel, on est devenu compagnons de BDSM, et on s’était rendus chez lui pour explorer encore plus la pratique du Shibari qui est devenu un peu notre échappatoire quotidien.